Un adolescent s'attache à une call-girl qui le poursuit de ses attentions. Histoire artificielle. Mise en scène assez habile mais superficielle. Détails bien observés. Interprétation dégagée.
Après avoir débuté par un film austère et insolite, UN HOMME QUI DORT, Bernard Queysanne sacrifie au commercialisme aguicheur avec cet AMANT DE POCHE. Tout en travaillant avec une certaine habileté, il a mis sa personnalité en veilleuse pour se contenter de traiter superficiellement une histoire artificielle qui ressemble plus à une rêverie d'adolescent qu'à une tranche de vie. Quelques détails bien observés, des touches d'un humour ironique et une interprétation dégagée lui confèrent pourtant de l'intérêt.
Texte : Robert-Claude Bérubé