É.-U. 1977. Comédie sentimentale de Woody Allen avec Woody Allen, Diane Keaton, Tony Roberts. Un comédien vedette de la télévision s'éprend d'une apprentie chanteuse. Scénario d'un brio étourdissant. Ton d'humour empreint d'ironie douce-amère. Dialogues savoureux. Nombreuses touches inventives dans le traitement narratif et visuel. Interprètes à la fois drôles et touchants.
Un comédien vedette de la télévision s'éprend d'une apprentie chanteuse. Scénario d'un brio étourdissant. Ton d'humour empreint d'ironie douce-amère. Dialogues savoureux. Nombreuses touches inventives dans le traitement narratif et visuel. Interprètes à la fois drôles et touchants.
Nourrie d'éléments autobiographiques, cette comédie de Woody Allen manifeste une nouvelle maturation du talent particulier de l'auteur. La cocasserie se tempère ici d'une ironie douce-amère où le sens de l'absurde fait bon ménage avec le désenchantement. La mise en scène découle d'un esprit inventif et, même si l'humour verbal domine, diverses scènes attestent les dispositions du comédien à utiliser les ressources du cinéma. Les protagonistes réussissent ce tour de force d'être à la fois drôles et touchants.
Texte : Robert-Claude Bérubé
René Girod - ROC
Une des meilleures comédies de Woody Allen. On y retrouve sa grande originalité, ses conceptions psychométaphysiques délirantes et son extraordinaire maîtrise de l'humour à froid, autrement dit son art du nonsense.
(Texte paru en 1992)
Aurélien Ferenczi - Le Quotidien de Paris
(...) le film est moins achevé stylistiquement que la somptueuse balade poétique que nous offrira ensuite le cinéaste. ANNIE HALL est (...) un brouillon de MANHATTAN. Brouillon de luxe, évidemment. (...) ANNIE HALL est un film bavard, (...) son film le plus "rohmérien".
(Texte paru en 1986)
Claire Moreau-Shirbon - La Vie
Rien n'est simple pour Woody Allen. Mais ce film est sûrement son meilleur. Cette histoire d'amour sur fond de New York fou et adoré est d'une intelligence et d'une finesse inouïes. (...) une oeuvre toute de tendresse, drôle à en pleurer.
(Texte paru en 1983)
Bruno Allix - Le Journal
Ce comique de l'échec, nourri de psychanalyse, (...) totalement maîtrisé ne repose jamais sur la moindre facilité. L'humour ici n'a pas de pesanteur. Il touche juste, à force de discrétion, et ses intentions sont toujours ambitieuses puisqu'il s'attache avec tendresse à des comportements désorganisés.
(Texte paru en 1977)
Martin Malina - The Montreal Star
The parallels between Allen's on and off-screen relationships with Keaton are thoroughly transparent. Keaton's real name is Diane Hall and, as in the film, one of the problems that separated the couple was her ambition to live in Los Angeles.
(Texte paru en 1977)
Gérard Fénéon - Le Républicain Lorrain
(...) ANNIE HALL est un petit chef-d'oeuvre de pertinence, d'humour et de décontraction cinématographique original, tant dans la conception spirituelle que dans l'élaboration technique du film. (...) Un seul ennui. Woody Allen parle, parle, et débite ses dialogues à une vitesse insupportable.
(Texte paru en 1977)
Urjo Kareda - Maclean's
Thus, though Keaton's own mannerism - like her congenital inability to utter a complete sentence - can be irrating, she is able to provide a character of full dimensions, with a base of feeling and need that allows ANNIE HALL to be a moving as it is merry.
(Texte paru en 1977)
Louis Chauvet - Le Figaro
(...) le spectateur (...) découvre une étonnante actrice fantaisiste et fantasque en la personne de Diane Keaton, alias Annie Hall. C'est un régal que d'observer à la fois son intelligence et son charme. Par comparaison, les mérites professionnels de Woody l'acteur apparaissent insipides.
(Texte paru en 1977)
Xavier de Cueille - La Montagne
Corrosif et bourré de paradoxes, la satire de Woody Allen, satire de la vie new-yorkaise, satire du faux paradis californien, satire de l'esthétisme surfait, satire d'une société de plaisirs qui rendent difficiles les accès au bonheur... est généreuse, lucide, et d'une drôlerie époustouflante.
(Texte paru en 1977)
Pierre Dalby - France Catholique
Avec (...) férocité et (...) verve, (...) Woody Allen nous entraîne dans un rythme échevelé: rarement gags se seront succédé à une telle vitesse, avec une telle richesse d'invention, chaque série, chaque "chaîne" de ces gags en cascade se terminant par un point d'orgue éblouissant.
(Texte paru en 1977)
André Leroux - Le Devoir
Si ANNIE HALL est le meilleur film de Woody Allen, c'est surtout parce que celui-ci a réussi à raffiner son style, à l'épurer, à l'assouplir jusque dans les moindres détails, et à intégrer parfaitement le délire verbal au délire visuel.
(Texte paru en 1977)
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Je ne comprend pas ce qui est bon dans ce film.
J'attribue à ce film la Cote