Le cinéma italien a toujours été friand de films à sketches, ce qui permet à certains cinéastes de pratiquer à l'occasion l'art de la nouvelle. Le présent film, comme beaucoup d'autres du même genre, se révèle fort inégal et l'on se demande ce que vient faire la première histoire, grossière et balourde, avec les deux autres dont le traitement est relativement plus subtil, même si la titillation érotique y est à l'honneur. On a l'impression que Magni et Comencini, mieux inspirés dans leurs longs métrages, ont cédé là une facilité accrocheuse. Alberto Sordi campe un prélat hypocrite avec une certaine saveur.
Texte : Robert-Claude Bérubé