Remarquable

Le Juge et l'assassin

Name: Juge et l'assassin, Le
Director: Bertrand Tavernier
Genre: Drame social
Duration: 127 min.

Fr. 1976. Drame social de Bertrand Tavernier avec Philippe Noiret, Michel Galabru, Jean-Claude Brialy. À la fin du XIXe siècle, un juge d'instruction circonvient un assassin pour faire progresser sa carrière. Tableau complexe et critique de l'époque. Progression intelligente et vigoureuse. Interprétation remarquable.

Le Juge et l'assassin (Le Juge et l'assassin)

Général

Fr. 1976. Drame social de Bertrand Tavernier avec Philippe Noiret, Michel Galabru, Jean-Claude Brialy.

À la fin du XIXe siècle, un juge d'instruction circonvient un assassin pour faire progresser sa carrière. Tableau complexe et critique de l'époque. Progression intelligente et vigoureuse. Interprétation remarquable.

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Genre :

Drame social

Année :

1976

Durée :

127 min.

Réalisation :

Bertrand Tavernier

Scénario :

Jean Aurenche
Bertrand Tavernier
Pierre Bost

Photographie :

Pierre-William Glenn

Musique :

Philippe Sarde

Montage :

Armand Psenny

Pays :

France

Distributeur :

n/d

Interprètes :

Philippe Noiret
Michel Galabru
Jean-Claude Brialy
Isabelle Huppert
Renée Faure
Cécile Vassort

Récompenses

À la fin du XIXe siècle, un colporteur, Joseph Bouvier, se rend coupable de plusieurs meurtres d'adolescents à travers la France. Arrêté en Ardèche, il est interrogé par le juge d'instruction Rousseau qui espère profiter de l'occasion pour faire progresser sa carrière. Gagnant la confiance de l'inculpé, il lui promet de le faire soigner dans un asile d'aliénés s'il avoue ses crimes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Partant d'un fait divers, Bertrand Tavernier (L'HORLOGER DE SAINT-PAUL) et ses scénaristes ont conçu un tableau complexe et critique de la société française de l'époque et surtout de l'administration de la justice. Sans échapper complètement aux défauts du film à thèse et à une certaine partialité dans le traitement, l'oeuvre présente une fresque vraiment impressionnante de situations et de faits, et progresse de façon intelligente et vigoureuse avec une sorte de rage contenue. Échappant à ses rôles comiques habituels, Michel Galabru fait une composition remarquable face à un Philippe Noiret subtil et ambigu.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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