Après avoir tué son père, le fils aîné d'un industriel s'enfuit avec la maîtresse du défunt. Intrigue accumulant les clichés. Mise en scène rigoureuse. Interprétation artificielle.
On reconnaît chez les auteurs l'ambition de faire éclater les tabous du monde bourgeois; le malheur, c'est que pour y arriver, ils font parader les clichés convenus de l'anarchie littéraire. Les personnages apparaissent ainsi comme des marionnettes caricaturales et n'emportent guère la conviction. Une certaine rigueur dans la mise en scène permet de reconnaître par moments le réalisateur insolite d'UN HOMME QUI DORT, mais l'ensemble déçoit plus qu'il n'intéresse. L'interprétation est artificielle.
Texte : Robert-Claude Bérubé