G.-B. 1976. Comédie musicale de Alan Parker avec Scott Baio, Florrie Dugger, Jodie Foster. Pour favoriser la carrière d'une chanteuse, un aventurier se met au service d'un gangster de New York. Parodie des films de gangsters où tous les rôles sont joués par des enfants. Idée originale et fantaisiste. Mise en images soignée. Transpositions amusantes. Interprétation d'un naturel étonnant.
Pour favoriser la carrière d'une chanteuse, un aventurier se met au service d'un gangster de New York. Parodie des films de gangsters où tous les rôles sont joués par des enfants. Idée originale et fantaisiste. Mise en images soignée. Transpositions amusantes. Interprétation d'un naturel étonnant.
Alan Parker, qui fut le scénariste du charmant MELODY, fait ses débuts dans la réalisation d'un long métrage avec cette parodie des films de gangsters où tous les rôles sont joués par des enfants. Cette idée de base originale et fantaisiste est exploitée au maximum en une suite de transpositions amusantes, tel le remplacement des balles de mitrailleuses par des capsules de crème fouettée. La mise en images est fort soignée et abonde en réminiscences cinématographiques de telle sorte que le résultat peut intéresser aussi bien les adultes que les enfants. L'interprétation est d'un naturel étonnant et les chansons sont bien en situation.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Jean-Jacques Bernard - Cinématographe
Joué par des acteurs de 10 à 15 ans avec un souci de sérieux dénué de tout esprit "enfant prodige", le film compose un tableau désopilant et suave où [l'on] est invité (...) à une réflexion dynamique (...) sur la naïveté des "typages" cinématographiques. (Texte paru en 1976)
Jay Cocks - Time
The hoofing is exuberant and surprisingly adapt, even if Paul Williams' musical scores a little slick. The whole movie has an innocence that is not entirely without calculation, but on balance it is a festive occasion. (Texte paru en 1976)
Max Tessier - Écran
On aimerait (...) que la perversité du "déguisement adulte" soit vraiment poussée jusqu'au bout, alors que Parker a cru astucieux de jouer "soft", avec justement des soft-drinks évidents et des tartes à la crème (...). Restent une certaine gêne mélée au plaisir très passager de voir le film. (Texte paru en 1976)
Richard Corliss - New Times
When Jodie's Tallulah vamps Scott's Bugsy, she comes on like an experienced older woman having a little fun with a wary kid from the sticks. (...) Everybody (...) looks to have had a lot of fun making the movie; the Williams score is a delight; and, best of all, there's no tendentious moral. (Texte paru en 1976)
Michel Perez - Les Nouvelles Littéraires
Cette petite fille-vamp et ces garnements-maffiosi n'ont jamais rien de ridicule ni d'odieux; ce qui tient, évidemment, du miracle, mais ce qui prouve aussi qu'Alan Parker considère l'enfance avec (...) respect et (...) sérieux. (Texte paru en 1976)
Jean-Louis Bory - Le Nouvel Observateur
Alan Parker, avec ses gros sabots, (...) a remplacé la "poésie" par le gag de la contrefaçon. (...) Parker est à l'enfant ce que Walt Disney est à l'animal: un faiseur de singes (...). L'adultomorphisme ravage là autant qu'ici l'anthropomorphisme. (Texte paru en 1976)
Pierre Murat - Christiane
(...) se doutant (...) de l'insupportable spectacle qui résulterait d'enfants se trucidant à la mitraillette, [Parker] a remplacé les affrontements sanglants par des batailles de tartes à la crème. Tous les côtés déplaisants (...) éliminés, reste le plaisir. (Texte paru en 1976)
Roger Ebert - Chicago Sun-Times
It's an original, a charming one, and it has yet another special performance by Jodie Foster (...). She plays a hard-bitten nightclub singer and vamps her way through a torch song by Paul Williams with approximately as much style as Rita Hayworth brought to GILDA. (Texte paru en 1976)
Théodore Louis - La Libre Belgique
Impossible de n'être pas séduit par la trouvaille qui se trouve à la base de ce film de gangsters humoristique: (...) remplacer les (...) adultes par des enfants. Ce qui ouvre de nouvelles perspectives aux jeux éprouvés de la parodie. (Texte paru en 1976)
Georges Charensol - Les Nouvelles Littéraires
Tous jouent très sérieusement, sans les clins d'oeil attendus, d'où des effets comiques assez savoureux. (...) Tous chantent et dansent avec (...) précision. (...) Quant à Paul Williams, sa musique est riche d'inventions et les paroles de ses chansons sont de parfaites réussites. (Texte paru en 1976)