En Abitibi, le gouvernement a décidé d'utiliser les terres de certaines régions pour des plantations d'arbres. Certains fermiers installés là depuis la campagne de colonisation des années 1930 acceptent mal d'être délogés. Le film donne la parole à l'un d'entre eux, Hauris Lalancette, ce qui donne l'occasion d'un rappel du passé en même temps que celle d'un panorama des problèmes présents.
L’AVIS DE MEDIAFILM
On connaît l'attention aux hommes du commun et à leurs problèmes manifestée dans les films précédents de Pierre Perrault. Le même souci se fait montre ici, mais le traitement apparaît plutôt diffus et le sujet aurait pu être traité dans un moyen métrage. Le montage se révèle parfois capricieux et les propos s'accumulent sans toujours apporter du neuf. L'ensemble ne manque pas d'intérêt pourtant même si l'on a l'impression que le principal interlocuteur a plus de bagou que de valeur représentative.
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