Il semble qu'il s'agisse là d'une première oeuvre d'un réalisateur qui souffre d'hypertrophie du style. Des effets prétentieux surchargent une intrigue superficielle et banale où l'on insiste sur des éléments gratuits alors que l'essentiel apparaît confus. Le sempiternel triangle, le conflit des générations, la violence et l'érotisme, autant de thèmes explorés avec lourdeur et suffisance sans variations vraiment originales. L'interprétation est artificielle comme le reste.
Texte : Robert-Claude Bérubé