S'efforçant de traiter avec bonne humeur le phénomène du cinéma pornographique, les réalisateurs semblent avoir voulu tourner un produit où la naïveté drolatique atténue l'audace des images. Le résultat ne dépasse guère le niveau d'une revue d'étudiants. L'esprit s'y avère une denrée rare que l'on s'efforce de remplacer par la bouffonnerie facile et des plaisanteries de potaches. La mise en scène apparaît étriquée et seule Cindy Williams fait montre d'un peu de talent au sein d'une interprétation indigente.
Texte : Robert-Claude Bérubé