Can. 1975. Drame de moeurs de Joyce Wieland avec Céline Lomez, Frank Moore, Lawrence Benedict. Une jeune femme, décontenancée par les manières frustes de son mari, s'éprend d'un peintre impécunieux. Intrigue illustrée avec beaucoup d'application. Mise en scène plus attentive à la composition de l'image qu'au rythme de l'ensemble. Interprétation plutôt guindée.
Une jeune femme, décontenancée par les manières frustes de son mari, s'éprend d'un peintre impécunieux. Intrigue illustrée avec beaucoup d'application. Mise en scène plus attentive à la composition de l'image qu'au rythme de l'ensemble. Interprétation plutôt guindée.
Peintre elle-même et auteur de courts métrages artistiques, Joyce Wieland a voulu tenter l'aventure du long métrage en s'inspirant de la mort mystérieuse d'un jeune peintre canadien du début du siècle. Elle a imaginé à partir de ce fait réel une histoire fictive qu'elle illustre avec beaucoup d'application dans une mise en scène plus attentive à la composition de l'image qu'au rythme de Ter semble. Une certaine naïveté mélodramatique apparente l'intrigue aux récits en vogue à l'époque où elle se situe. L'interprétation est plutôt guindée.
Texte : Robert-Claude Bérubé