Bien que tournée aux États-Unis, il s'agit là d'une production d'une compagnie de Hong Kong se situant dans la foulée des nombreux films de kung fu qui envahirent les écrans du monde au milieu des années 70. La popularité subséquente de Chuck Norris explique sans doute cette sortie tardive, mais l'athlète américain, présenté en vedette au générique et dans la publicité, ne tient ici (et fort mal) qu'un rôle secondaire de "méchant". Simpliste dans sa conception, primitif dans sa réalisation, naïf dans ses caractérisations, irrégulier dans son déroulement, c'est un film qui aurait gagné à rester sur les tablettes.
Texte : Robert-Claude Bérubé