L'idée que le monde de la folie n'est qu'un reflet du désordre généralisé de la société est un thème qui devient surexploité au cinéma. Mauro Bolognini n'en a d'ailleurs développé que les aspects extérieurs dans une mise en scène plus formaliste que mordante. La scène d'ouverture est assez frappante mais le reste du film se perd dans la confusion et l'artifice. Les interprètes jouent avec une conviction mitigée.
Texte : Robert-Claude Bérubé