Fr. 1975. Comédie de moeurs de Michel Boisrond avec Jane Birkin, Patrick Dewaere, Jean-Claude Brialy. À Paris, une jeune Anglaise vit dans le luxe après s'être mise en affaires en dispensant ses faveurs à ses "actionnaires". Peinture caustique de la société parisienne. Personnages trop inexistants. Sens du rythme. Interprétation correcte.
À Paris, une jeune Anglaise vit dans le luxe après s'être mise en affaires en dispensant ses faveurs à ses "actionnaires". Peinture caustique de la société parisienne. Personnages trop inexistants. Sens du rythme. Interprétation correcte.
Cette nouvelle comédie de Michel Boisrond (LE PETIT POUCET) apparaît vite comme un exercice à vide. Le réalisateur a le sens du rythme et sait composer de jolies images, mais les personnages qu'il met en scène sont proprement inexistants. On égratigne au passage quelques conventions dans une peinture caustique de la société parisienne, mais cela ne va pas loin dans la satire. Les interprètes s'acquittent sans effort de leur rôle de marionnette.
Texte : Robert-Claude Bérubé