Comme dans le film précédent du réalisateur, MON ENFANCE À MONTRÉAL, le traitement réaliste du sujet fait peu à peu place à l'irruption d'éléments surréalistes d'un symbolisme énigmatique qui finissent par envahir l'écran. L'intrigue policière n'est jamais résolue et la signification de l'ensemble reste sujette à bien des interprétations. La mise en images ne manque pas de vigueur et témoigne d'une conception originale du langage filmique. L'interprétation oscille entre l'artifice et la conviction.
Texte : Robert-Claude Bérubé