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Plein la gueule (The Longest Yard)

É.-U. 1974. Drame social de Robert Aldrich avec Burt Reynolds, Eddie Albert, Ed Lauter. Un ancien joueur de football échoue en prison et accepte de former une équipe de prisonniers pour l'opposer à celle des gardiens dans un match. Éléments de critique sociale. Touches caricaturales. Mise en scène percutante et robuste. Interprétation solide.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Plein la gueule (The Longest Yard)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 1974. Drame social de Robert Aldrich avec Burt Reynolds, Eddie Albert, Ed Lauter.

Un ancien joueur de football échoue en prison et accepte de former une équipe de prisonniers pour l'opposer à celle des gardiens dans un match. Éléments de critique sociale. Touches caricaturales. Mise en scène percutante et robuste. Interprétation solide.

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Paul Crewe, ancien joueur vedette au football, échoue en prison. Le directeur du pénitencier, Hazen, veut profiter de ses connaissances à ce jeu pour l'entraînement de l'équipe qu'il a formée avec ses gardiens. Crewe refuse d'abord de collaborer puis, après un dur traitement, accepte de former une équipe de prisonniers pour l'opposer à celle des gardiens dans une rencontre unique. L'entreprise ne va pas sans peines, mais le match a lieu avec entente préalable entre Hazen et Crewe prévoyant la défaite éventuelle des prisonniers. Divers incidents amènent cependant Crewe à changer d'attitude et il conduit ses hommes à la victoire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Robert Aldrich a toujours été à l'aise dans les sujets où il pouvait allier une certaine forme de critique sociale à une mise en scène percutante et robuste. THE LONGEST YARD, où se trouvent examinées à la fois la mystique supposément virile du football et la vie déshumanisante des prisons, répond bien à son genre de préoccupations. Même si l'ensemble n'échappe pas à la caricature, la tension est habilement soutenue tout au long du film et culmine en une partie enlevante, fertile en émotions. Burt Reynolds évolue avec souplesse au milieu de partenaires fortement campés.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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