La veuve d'un marchand de fourrures est entraînée dans diverses complications. Scénario fort décousu. Effets faciles et usés. Mise en scène laborieuse. Interprétation forcée. (sortie en salle: 3 janvier 1975)
Conçu pour servir le talent comique de Dominique Michel (J'AI MON VOYAGE!), le scénario s'avère fort décousu et fait trop souvent appel à des effets faciles et usés. On a confondu la drôlerie avec l'agitation et des éléments gratuits viennent continuellement rompre le rythme de l'action. L'ensemble se révèle chaotique et laborieux et plusieurs gags tombent à plat. La vedette marche avec plus d'énergie que de succès sur les traces de Lucille Ball, entourée de partenaires plus ou moins enthousiastes.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Serge Dussault - La Presse
(...) [Roger Fournier] ne risque pas de gagner le moindre Oscar pour LES AVENTURES D'UNE JEUNE VEUVE. Les images sont banales, les comédiens à peu près pas dirigés - ou très mal - et les meilleures scènes (...) sont ainsi gâtées.
Roger Fournier - Le Jour
"Il faut faire attention au genre Dominique Michel. Il faut savoir que dans telle situation, elle est très bien et que telle autre ne lui convient pas. Et c'est évident qu'elle est la meilleure là où elle se trouve mal prise. Ça, c'est la spécialité de Dominique Michel."
Claude Daigneault - Le Soleil
C'est un film construit comme une émission de "Bye-Bye": on assiste à une série de sketches plus ou moins liés entre eux et permettant aux vedettes de placer leurs blagues au bon moment. Certains gags sont divertissants. (...) Mais l'ensemble traîne en longueur.
André Dubois - Le Jour
"On n'a pas recherché le gag pour le gag. On a voulu le situer à l'intérieur d'une réalité québécoise. C'est ainsi que la veuve devra faire face à des problèmes de syndicalisme, ce qui nous permettra de jeter notre fiel sur les syndicats."