Fr. 1974. Comédie satirique de Dennis Berry avec Jean Seberg, Pierre Blaise, Yves Beneyton. Après la mort de leur père, des jeunes gens riches transforment leur villa en maison de prostitution. Jeu de massacre grotesque et peu convaincant. Manque de cohésion et de forme dramatique. Lourdes bouffonneries. Interprétation chargée.
Après la mort de leur père, des jeunes gens riches transforment leur villa en maison de prostitution. Jeu de massacre grotesque et peu convaincant. Manque de cohésion et de forme dramatique. Lourdes bouffonneries. Interprétation chargée.
L'auteur du film est le fils d'un réalisateur américain, John Berry, qui dut s'exiler en France au début des années 1950. Pour son premier long métrage, il s'est lancé dans une attaque qui se veut vitriolique contre la bourgeoisie, mais où les outrances en cascade en viennent à s'annuler l'une l'autre. Le résultat est un jeu de massacre grotesque, auto-complaisant et fort peu convaincant. Les prétentions satiriques se perdent dans de lourdes bouffonneries et l'ensemble manque de cohésion et de force dramatique. Les interprètes en sont réduits à la charge ou à l'indifférence.
Texte : Robert-Claude Bérubé