Can. 1974. Comédie dramatique de Ted Kotcheff avec Richard Dreyfuss, Micheline Lanctôt, Jack Warden. Dans le milieu juif de Montréal, le fils d'un chauffeur de taxi cherche à se faire une place au soleil par diverses combines. Scénario abondant en éléments pittoresques. Mise en scène vivante et colorée. Excellente interprétation.
Dans le milieu juif de Montréal, le fils d'un chauffeur de taxi cherche à se faire une place au soleil par diverses combines. Scénario abondant en éléments pittoresques. Mise en scène vivante et colorée. Excellente interprétation.
Le scénario tiré du roman de Mordecai Richler abonde en épisodes pittoresques et bien développés. Ted Kotcheff l'a servi dans une mise en scène vivante et colorée, habilement évocatrice des années 1940 où se situe l'action. La variété des péripéties et les confrontations de caractères apportent des nuances au personnage principal qui pourrait sembler à première vue un peu schématique. Richard Dreyfuss l'interprète par ailleurs avec beaucoup de talent et est entouré d'une fort bonne distribution.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Jay Cocks - Time
Director Tod Kotcheff renders everything in a kind of documentary naturalism that weakens a wild sense of exuberance, and the movie seems to go through at least three different endings before it finally settles on one.
Jean-Pierre Tadros - Le Jour
Pour ce qui est du film DUDDY KRAVITZ, il faut bien reconnaître que le réalisateur Ted Kotcheff a su rendre avec beaucoup de vigueur l’univers étonnament riche du roman de Morderai Richler dont le film ne veut être qu’une fidèle transposition à l’écran.
Georges Charensol - Les Nouvelles Littéraires
Le film est attachant jusque dans ses défauts, dont le moindre n'est pas une mise en scène assez banale. C'est sur les interprètes que le réalisateur a porté toute son attention. Chacun des innombrables personnages est remarquable.
Christine Marbeuf - Paris-Match
Un très bon film. Un film balzacien: ce Kravitz, c’est Rastignac à Montréal, un arriviste très bien joué par Richard Dreyfuss. (…) Voilà un acteur d’une formidable maestria et qui ne donne jamais l’impression de jouer. Chapeau.
Claude Daigneault - Le Soleil
Il y a un début, un milieu, une fin, comme dans tout bon film commercial qui ne veut pas effaroucher son public. La reconstitution de l’ambiance d’époque est particulièrement réussie au niveau des costumes et des décors et à ce titre interessera sûrement le spectateur qui va au cinéma pour ne plus se casser la tête.