Pour garder leur marché international, certains producteurs de Hong-Kong donnent maintenant dans la "sexploitation". Les réalisateurs du présent film semblent avoir voulu damer le pion à leurs concurrents occidentaux dans la culture du mauvais goût, profitant d'une situation en soi tragique pour en tirer des éléments douteux. L'invraisemblance de l'intrigue est encore accentuée par la pure bêtise de développements rocambolesques ou mélodramatiques. L'ensemble se présente dans une mise en scène de style brouillon, fertile en effets gratuits, et l'interprétation ne rachète rien.
Texte : Robert-Claude Bérubé