Ce film se signale à l'attention par l'emploi systématique de l'écran divisé: une image de format cinémascope se trouve partagée en deux parties égales où se déroulent simultanément deux actions. Souvent il ne s'agit que de deux points de vue sur la même scène, mais parfois il y a contrepoint ou même contradiction entre les deux images. Le procédé est cependant mis au service d'une histoire policière simpliste mâtinée de lourds effets d'horreur. Fasciné sans doute par son joujou technique, le réalisateur a pratiquement laissé ses acteurs à eux-mêmes et le résultat est fort inégal.
Texte : Robert-Claude Bérubé