En cherchant à donner une forme filmique à la longue frustration des Noirs américains, les auteurs sont malheureusement tombés dans un simplisme outrancier illustré de situations clichés. Sauf en sa dernière partie, le film comporte peu de valeurs dramatiques et s'effrite en longs dialogues entrecoupés à l'occasion d'une scène significative. Pour son premier effort à la mise en scène, l'acteur Ivan Dixon ne semble pas encore en pleine possession du métier. L'interprétation est consciencieuse sans plus.
Texte : Robert-Claude Bérubé