Un homme d'affaires est mordu par un loup-garou alors qu'il fait un séjour en montagne avec son jeune fils. Scénario chargé de clichés. Mise en scène peu inventive. Interprétation artificielle.
L'intervention d'un psychiatre au début de l'intrigue laisse espérer des variations psycho-logiques sur le thème, mais cette orientation reste inexploitée et le scénario s'en tient à des clichés lourdement développés. Un semblant de suspense est maintenu à l'aide d'effets-choc au sein d'une affabulation simpliste. La mise en scène dénote un certain métier mais ne se montre pas particulièrement inventive. Les interprètes n'ont pas l'air très convaincus et le maquillage du monstre lui donne l'apparence d'un bon toutou désemparé plutôt que d'un loup sanguinaire.
Texte : Robert-Claude Bérubé