Fr. 1973. Drame poétique de Fernando Arrabal avec George Shannon, Hachemi Marzouk, Emmanuelle Riva. Soupçonné de meurtre, un homme se réfugie au désert et y rencontre un homme sans âge à qui il décide de faire connaître la civilisation. Images chargées de symboles d'un surréalisme primaire. Réalisation technique assez réussie. Trame musicale étonnante. Interprétation sans nuances.
Soupçonné de meurtre, un homme se réfugie au désert et y rencontre un homme sans âge à qui il décide de faire connaître la civilisation. Images chargées de symboles d'un surréalisme primaire. Réalisation technique assez réussie. Trame musicale étonnante. Interprétation sans nuances.
Moins fracassant que VIVA LA MUERTE, J'IRAI COMME UN CHEVAL FOU apparaît comme un rabâchage des mêmes obsessions transposées dans un contexte différent. Les valeurs reçues y sont la cible d'un flot d'images voulues provocantes mais chargées le plus souvent de symboles d'un surréalisme primaire. Si l'auteur ne manque pas d'imagination, ses phantasmes supposément poétiques fleurent par trop le freudisme mal digéré. La réalisation technique est assez réussie et la trame musicale frappe par une utilisation étonnante de thèmes puisés à diverses sources. Les interprètes n'ont guère l'occasion de faire montre de nuances dans leur jeu.
Texte : Robert-Claude Bérubé