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La Vengeance du Sicilien (Torino Nera)

It. 1972. Drame judiciaire de Carlo Lizzani avec Domenico Santoro, Nicola Di Bari, Andrea Balestri. Aidé d'un jeune avocat, un adolescent essaie de réunir des preuves afin de faire innocenter son père, condamné à tort pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Récit à mi-chemin entre le drame judiciaire et l'intrigue policière. Aspects sociologiques vite évacués. Nombreuses invraisemblances. Réalisation assez dynamique. Interprétation naturelle des enfants.

En attente de classement
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La Vengeance du Sicilien (Torino Nera)

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It. 1972. Drame judiciaire de Carlo Lizzani avec Domenico Santoro, Nicola Di Bari, Andrea Balestri.

Aidé d'un jeune avocat, un adolescent essaie de réunir des preuves afin de faire innocenter son père, condamné à tort pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Récit à mi-chemin entre le drame judiciaire et l'intrigue policière. Aspects sociologiques vite évacués. Nombreuses invraisemblances. Réalisation assez dynamique. Interprétation naturelle des enfants.

À Turin, l'ouvrier de la construction Rosario Rao est arrêté et condamné à tort à 15 ans de prison pour un meurtre commis lors d'un match de football auquel il assistait avec son fils. Trois ans plus tard, toujours persuadé de l'innocence de son père, l'adolescent Mino apprend dans le journal qu'un des témoins à charge est mort dans un curieux accident de la route. Convaincu que l'homme a été assassiné, Mino s'en va voir Mancuso, un jeune avocat ami de son père, pour qu'il rouvre l'enquête. Ensemble, ils vont voir la copine du témoin décédé qui leur fait des révélations. Mais celle-ci se "suicide" peu après. Aidé de Mancuso, parfois accompagné de son petit frère Raffaele, Mino essaie de retrouver les autres témoins présents au match et de réunir des preuves afin de faire innocenter son père.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réalisé par Carlo Lizzani (BANDITS À MILAN), cette histoire à mi-chemin entre le drame judiciaire et l'intrigue policière se laisse regarder sans déplaisir, mais manque de profondeur. Ainsi, tous les aspects sociologiques du récit (les conditions précaires de vie des ouvriers, le marché noir), la dénonciation de la corruption et la possible implication de la maffia sur les chantiers de construction sont peu développés ou vite évacués, tandis que les invraisemblances sont trop nombreuses. À tout le moins, la réalisation est efficace et sans temps mort, jusqu'à un dénouement plutôt inattendu. N'ayant pas grand chose à défendre, Françoise Fabian (MA NUIT CHEZ MAUD) semble n'être là que pour justifier la coproduction Italie-France. Dans un contre-emploi, Bud Spencer (ON L'APPELLE TRINITA) s'avère crédible. Mais le film doit beaucoup aux deux jeunes acteurs et surtout Domenico Santoro, dont l'interprétation est des plus naturelles.

Texte : Olivier Lefébure

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