It. 1972. Drame judiciaire de Carlo Lizzani avec Domenico Santoro, Nicola Di Bari, Andrea Balestri. Aidé d'un jeune avocat, un adolescent essaie de réunir des preuves afin de faire innocenter son père, condamné à tort pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Récit à mi-chemin entre le drame judiciaire et l'intrigue policière. Aspects sociologiques vite évacués. Nombreuses invraisemblances. Réalisation assez dynamique. Interprétation naturelle des enfants.
Aidé d'un jeune avocat, un adolescent essaie de réunir des preuves afin de faire innocenter son père, condamné à tort pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Récit à mi-chemin entre le drame judiciaire et l'intrigue policière. Aspects sociologiques vite évacués. Nombreuses invraisemblances. Réalisation assez dynamique. Interprétation naturelle des enfants.
Réalisé par Carlo Lizzani (BANDITS À MILAN), cette histoire à mi-chemin entre le drame judiciaire et l'intrigue policière se laisse regarder sans déplaisir, mais manque de profondeur. Ainsi, tous les aspects sociologiques du récit (les conditions précaires de vie des ouvriers, le marché noir), la dénonciation de la corruption et la possible implication de la maffia sur les chantiers de construction sont peu développés ou vite évacués, tandis que les invraisemblances sont trop nombreuses. À tout le moins, la réalisation est efficace et sans temps mort, jusqu'à un dénouement plutôt inattendu. N'ayant pas grand chose à défendre, Françoise Fabian (MA NUIT CHEZ MAUD) semble n'être là que pour justifier la coproduction Italie-France. Dans un contre-emploi, Bud Spencer (ON L'APPELLE TRINITA) s'avère crédible. Mais le film doit beaucoup aux deux jeunes acteurs et surtout Domenico Santoro, dont l'interprétation est des plus naturelles.
Texte : Olivier Lefébure