À la fin des années 1920, un marin se fait accueillir dans une maison close en prétendant être un déserteur. Scénario plutôt faible. Exercice de style. Photo léchée. Interprétation inégale.
Plus qu'une étude de milieu, le film apparaît comme un exercice de style où Jean-Claude Brialy a tendance à s'occuper plus du décor où évoluent ses personnages que de leurs états d'âme. Cela compose un ensemble au charme désuet qui n'est point désagréable mais s'avère par trop superficiel. Une photo léchée, des costumés débordant de dentelles et de falbalas et un dialogue aux formules bien frappées donnent le change sur la faiblesse du scénario. Autour d'un Jacques Charrier plutôt fade, le réalisateur a réuni un groupe chatoyant d'anciennes et futures vedettes.
Texte : Robert-Claude Bérubé