Mêlant maladroitement divers thèmes du cinéma fantastique, le réalisateur Jess Franco, tâcheron du genre, n'a réussi qu'une salade indigeste. Des effets biscornus et l'utilisation dans quelques plans de décors naturels grandioses n'arrivent pas à cacher la pauvreté de moyens et d'inspiration qui caractérise l'entreprise. Le maquillage du monstre de Frankenstein est raté et l'interprétation d'ensemble se révèle plus grotesque que génératrice d'horreur.
Texte : Robert-Claude Bérubé