Une fausse princesse dirige les destinées des miséreux d'un quartier de la zone. Situation initiale assez originale. Développements lourds et faciles. Éléments d'un goût douteux. Cabotinage des interprètes.
Avec ce film, Michel Audiard semble vouloir entrer en lice pour le championnat de l'humour bête et méchant, avec insistance sur le premier qualificatif. Les pantins grotesques de son petit théâtre de marionnettes s'agitent en pure perte car, si la situation initiale n'est pas mal trouvée, les développements sont lourds et faciles. Même le dialogue manque de la verve habituelle à l'auteur. Annie Girardot n'est pas à son meilleur et Bernard Blier cabotine à l'excès.
Texte : Robert-Claude Bérubé