Mêlant le grotesque et l'horrifique, le réalisateur profite du conte de Poe pour multiplier les éléments insolites. La progression subtile de l'original n'est pas suivie ici et ce qui y apparaissait comme une révélation surprise est émoussé dans le film par divers détails dès les préliminaires. La mise en scène témoigne d'un soin inhabituel dans l'ensemble des productions mexicaines et Moctezuma fait montre de dispositions certaines pour le cinéma fantastique, Claudio Brook domine l'interprétation.
Texte : Robert-Claude Bérubé