Par son agressivité et son égocentrisme, un pilote de courses automobiles s'aliène l'affection de sa femme. Confus et prétentieux. Assez soigné sur le plan technique. Interprétation valable.
L'Office National du Film, organisme d'état, apporte sa petite contribution à la vague de sexploitation. Le héros de STOP se laisse aller à l'occasion à des rêveries d'un érotisme agressif encombrées d'un symbolisme freudien mal digéré. L'intrigue se perd dans un flot confus où l'on joue avec le temps et l'espace si bien que le peu d'intérêt que pouvait susciter le protagoniste, personnage d'une mufflerie peu commune, se disperse rapidement. Reste que le film est soigné sur le plan technique et que Danielle Naud révèle une personnalité d'actrice valable dans un rôle mal défini.
Texte : Robert-Claude Bérubé