Fr. 1971. Drame psychologique de Joël Séria avec Jeanne Goupil, Catherine Wagener, Bernard Dhéran. Après la lecture de livres défendus, deux adolescentes pensionnaires dans un couvent décident de se consacrer au mal. Récit linéaire, marqué par le goût de la provocation et du blasphème. Personnages secondaires falots. Technique simple mais précise. Interprétation des jeunes comédiennes mélangeant candeur et perversion.
Après la lecture de livres défendus, deux adolescentes pensionnaires dans un couvent décident de se consacrer au mal. Récit linéaire, marqué par le goût de la provocation et du blasphème. Personnages secondaires falots. Technique simple mais précise. Interprétation des jeunes comédiennes mélangeant candeur et perversion.
Marqué par le goût de la provocation et du blasphème, ce premier film d'un jeune auteur se situe dans la filiation des oeuvres de Luis Bunuel. Là, comme chez le maître, la technique est simple mais précise et le récit est linéaire, le réalisateur comptant plus sur les ressorts de son intrigue pour étonner que sur les jeux de la caméra. L'affabulation est plutôt simpliste cependant et les personnages secondaires apparaissent falots auprès des deux petits monstres qui sont les protagonistes, interprétées avec un mélange de candeur et de perversion par des débutantes assez douées.
Texte : Robert-Claude Bérubé