Le réalisateur semble avoir hésité entre l'art et le commerce. Son récit connaît une progression curieusement elliptique et non dénuée de fascination, mais des scènes érotiques d'une audace crue s'y glissent régulièrement. L'ensemble apparaît ainsi privé d'un style déterminant et s'apparente trop facilement à la simple exploitation. Le jeu de Solveig Andersson est forcé alors que celui de ses partenaires est plutôt absent.
Texte : Robert-Claude Bérubé