Fr. 1971. Drame psychologique de Claude D'Anna avec Pascale Audret, Michel de Ré, Adrian Hoven. La femme d'un avocat sombre dans la déchéance après être devenue la maîtresse d'un agent immobilier. Sujet scabreux traité dans un style feutré. Décor unique. Dialogue réduit. Rythme lent. Jeu retenu de P. Audret.
La femme d'un avocat sombre dans la déchéance après être devenue la maîtresse d'un agent immobilier. Sujet scabreux traité dans un style feutré. Décor unique. Dialogue réduit. Rythme lent. Jeu retenu de P. Audret.
Pour scabreux qu'il soit, le sujet est traité avec retenue dans un style feutré où l'ellipse joue un rôle important. La plupart des scènes se déroulent dans le décor unique d'une villa à l'ameublement rare et laissée à l'abandon. Le dialogue est réduit et le rythme est lent, comme pour amplifier le climat de fascination morbide subi par l'héroïne. Ces efforts de stylisation apparaissent pourtant peu efficaces et le résultat se révèle assez vide. Pascale Audret s'efforce vaillamment d'animer de l'intérieur un personnage énigmatique.
Texte : Robert-Claude Bérubé