Le réalisateur, un Américain, prétend s'être inspiré d'une légende médiévale dans la conception de son scénario. II y a loin cependant de l'amour courtois à la conception anarchique que se fait l'héroïne des relations sentimentales. Le film se situe dans le courant de la "sexploltation" mais les éléments érotiques y sont toutefois traités avec plus de légèreté et d'élégance que dans l'ensemble des productions de ce genre, La photographie est assez soignée et l'interprétation adéquate. Signalons que le titre choisi par le distributeur américain est mensonger, puisqu'il n'y a aucune Suédoise dans l'intrigue.
Texte : Robert-Claude Bérubé