L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty (Die Angst des Tormanns beim Elfmeter)

All. 1971. Drame psychologique de Wim Wenders avec Arthur Brauss, Kai Fischer, Erika Pluhar. Après avoir étranglé une caissière, le gardien de but d'une équipe de soccer se rend en Autriche où il cherche à renouer avec une ancienne amie. Récit dédramatisé au possible adapté d'un roman de Peter Handke. Oeuvre intelligemment conduite dans une optique existentielle. Jeu retenu des acteurs.

L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty (Die Angst des Tormanns beim Elfmeter)

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All. 1971. Drame psychologique de Wim Wenders avec Arthur Brauss, Kai Fischer, Erika Pluhar.

Après avoir étranglé une caissière, le gardien de but d'une équipe de soccer se rend en Autriche où il cherche à renouer avec une ancienne amie. Récit dédramatisé au possible adapté d'un roman de Peter Handke. Oeuvre intelligemment conduite dans une optique existentielle. Jeu retenu des acteurs.

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Genre :

Drame psychologique

Année :

1971

Durée :

101 min.

Réalisation :

Wim Wenders

Pays :

Allemagne

Distributeur :

n/d

Interprètes :

Arthur Brauss
Kai Fischer
Erika Pluhar

Après une erreur, le gardien de buts d'une équipe de soccer, Joseph Bloch, quitte la partie. Il prend une chambre dans un hôtel et flirte avec la caissière d'un cinéma qu'il étrangle après avoir couché avec elle. Il se rend ensuite en Autriche où il cherche à renouer connaissance avec une ancienne amie qui gère un restaurant de village. Les journaux publient un jour un dessin l'identifiant comme meurtrier. En attendant son arrestation imminente, Bloch s'en va assister à une partie de ballon.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Premier film de Wenders à avoir connu une distribution commerciale, cette production se situe pourtant nettement dans la ligne d'un cinéma de recherche, tant dans le contenu que dans la forme. Le récit, dédramatisé au possible, est plein de gens qui se parlent sans s'écouter, d'actions qui s'entrecroisent et s'effleurent, et tout cela s'inscrit dans la métaphore évoquée par le titre et clairement expliquée dans la scène finale. C'est une oeuvre intelligemment conduite dans une optique existentielle et interprétée avec justesse par des acteurs au jeu retenu.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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