Fr. 1971. Mélodrame de Claude Pierson avec Alice Arno, Yves Arcanel, Mauro Parenti. Jetée en prison, une jeune fille raconte sa vie pathétique à un couple. Illustration plate et grossière de certains épisodes de l'oeuvre de Sade. Candeur de l'héroïne plus ridicule que symbolique. Mise en scène indigente. Dialogues désuets déclamés sur un ton monotone. Photographie relativement soignée. Acteurs mal dirigés.
Jetée en prison, une jeune fille raconte sa vie pathétique à un couple. Illustration plate et grossière de certains épisodes de l'oeuvre de Sade. Candeur de l'héroïne plus ridicule que symbolique. Mise en scène indigente. Dialogues désuets déclamés sur un ton monotone. Photographie relativement soignée. Acteurs mal dirigés.
Le film n'est qu'une illustration plate et grossière de certains épisodes de l'oeuvre du marquis de Sade. Par l'indigence de son style, le réalisateur arriverait presque à rendre le vice ennuyeux. Les personnages s'expliquent longuement en dialogues de style désuet déclamés sur un ton monotone par des acteurs mal dirigés. Passant, à travers de mornes orgies, la candeur impavide de l'héroïne apparaît plus ridicule que symbolique. Le chef-opérateur semble connaître son métier cependant et la photographie est relativement soignée.
Texte : Robert-Claude Bérubé