Fr. 1970. Drame policier de José Giovanni avec Jean-Claude Bouillon, Maurice Garrel, Nicoletta. Blessé dans un hold-up, un voleur s'évade d'un hôpital pour innocenter sa fiancée qu'on veut incriminer dans une autre affaire. Récit bien mené. Certaines invraisemblances. Mise en scène vigoureuse et alerte. Rôle principal joué avec allant.
Blessé dans un hold-up, un voleur s'évade d'un hôpital pour innocenter sa fiancée qu'on veut incriminer dans une autre affaire. Récit bien mené. Certaines invraisemblances. Mise en scène vigoureuse et alerte. Rôle principal joué avec allant.
Le roman de Henry Edward Helseth a déjà été porté à l'écran aux États-Unis en 1948 sous le titre CRY OF THE CITY. Alors que le réalisateur de ce film s'efforçait de détruire le mythe du criminel, José Giovanni situe le sien dans une espèce de romantisme du milieu où subsistent des valeurs d'honneur et d'amour. Si l'on ne s'arrête pas trop à des invraisemblances de détail, même s'il y en a qui sont de taille, on peut prendre plaisir à un récit bien mené dans une mise en scène vigoureuse et alerte. Jean-Claude Bouillon montre beaucoup d'allant dans le rôle principal.
Texte : Robert-Claude Bérubé