Mêlant des allusions politiques précises et des éléments mythiques, cette production se situe dans le mouvement du "cinéma novo" aux côtés de L'ANTONIO DAS MORTES de Glauber Rocha, auquel il ressemble par plusieurs aspects. Récusant les règles habituelles du récit, le film progresse par une suite de tableaux d'un lyrisme outrancier qui se complètent ou s'opposent En dépit d'une apparence chaotique et déconcertante, l'ensemble prend sa signification par la réunion de ses divers éléments, dont chacun témoigne d'un sens novateur de l'expression. L'interprétation est accordée au style délirant de la réalisation.
Texte : Robert-Claude Bérubé