L'avis de Mediafilm

Le réalisateur Chenguelaïa a plié son style propre à celui du peintre naïf qu'il évoque. Son film est donc une suite de tableaux vivants conçus comme des moments dans la vie de Pirosmani, dont le talent est maintenant reconnu à sa valeur. Il en résulte une oeuvre d'apparence statique, au rythme lent, et pourtant riche d'observations tant sur l'art que sur les moeurs populaires de l'époque. Quelques passages prennent un sens symbolique qui dépasse la simple représentation historique. L'interprétation est exactement dans le ton recherché.

Robert-Claude Bérubé