Prenant le frère André comme représentant de certaines caractéristiques du petit peuple canadien-français, l'auteur met en scène une famille dont tous les membres pratiquent les vertus d'effacement, de résignation, de renoncement. On suit le père, la mère, la fille et les trois fils dans les détails d'une vie quotidienne sans éclat. La fille, promise à une mort prochaine, explique son acceptation sans révolte de son sort et c'est autour de sa tombe que se trouvent réunis pour la première fois dans le film ceux qui lui sont proches.