Can. 1971. Documentaire de Roger Frappier avec Raymond Cloutier, Paule Baillargeon, Jocelyn Bérubé. Une troupe de jeunes comédiens se promène dans les villages du Québec en présentant un spectacle. Préoccupations politiques dominantes. Montage habile. Esthétique fondée sur l'improvisation créatrice. Ensemble intéressant. Jeunes comédiens enthousiastes.
Une troupe de jeunes comédiens se promène dans les villages du Québec en présentant un spectacle. Préoccupations politiques dominantes. Montage habile. Esthétique fondée sur l'improvisation créatrice. Ensemble intéressant. Jeunes comédiens enthousiastes.
L'expérience théâtrale décrite par le film semble en avoir inspiré aussi la réalisation faite dans le même esprit de liberté formelle et de préoccupations politiques. Le montage de scènes d'actualités à travers les répliques du spectacle accentue avec beaucoup d'acuité la portée critique de l'ensemble. Les jeunes comédiens vivent cette expérience avec un enthousiasme communicatif.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Carol Faucher - Québec Presse
Jeanne d'Arc vient au Québec et prend connaissance, en temoin, de la vie telle qu'elle est vécue ici. Frappier intègre à cette matière théâtrale de base, dévelloppée par l'improvisation des comédiens, des scènes puisées sur le vif dans la vie quotidienne du Québec.
Luc Perreault - La Presse
Ce parallèle incessant entre le monde du théâtre et la réalité immédiate à laquelle il renvoie constitue l'une des principales originalités du film qui, par ailleurs, cherche à innover tant par la souplesse du travail de caméra que par l'utilisation variée qu'il fait de la couleur (...).
Jean Garon - Le Soleil
Un témoignage positif sur la violence... L'aventure théâtrale du GRAND CIRQUE est exemplaire. Le film ne l'est pas moins. Car dans l'une comme dans l'autre, ce n'est plus le plaidoyer en faveur d'une esthétique mais bien d'une manière de vivre.
Yves Lever - Le Petit Journal
Entreprise dérisoire, LE GRAND FILM ORDINAIRE fera certainement sourire nos professionnels du cinéma qui considèrent ce métier comme une affaire commerciale et qui ne jurent qu'en fonction des lois marketing. C'est évident que, vu sous cet angle, le film de Frappier fait figure d'anachronisme.