Un enfant trouve sur une plage une image du Christ crucifié. Conte naïf. Traitement plutôt maladroit des éléments surnaturels du récit. Aspects folkloriques valables. Jeu des interprètes manquant d'aisance.
Le souvenir de MARCELINO PAIN ET VIN plane sur ce conte espagnol naïf qui n'atteint pas au charme désarmant de son prédécesseur. Le réalisateur s'efforce de profiter à plein des paysages du littoral et des coutumes folkloriques, mais son traitement des éléments surnaturels du récit est plutôt maladroit. Pour sympathique qu'il apparaisse, le sujet n'est pas exploité à sa valeur et le jeu des interprètes souffre chez certains d'un manque d'aisance par trop visible.
Texte : Robert-Claude Bérubé