Fr. 1970. Drame psychologique de Georges Franju avec Francis Huster, Gillian Hills, André Lacombe. Devenu amnésique, un jeune prêtre soigné par la nièce d'un libre-penseur en devient amoureux. Adaptation artificielle d'un roman d'Émile Zola. Mise en scène manquant de souplesse et d'invention. Photographie assez soignée. Interprétation compassée.
Devenu amnésique, un jeune prêtre soigné par la nièce d'un libre-penseur en devient amoureux. Adaptation artificielle d'un roman d'Émile Zola. Mise en scène manquant de souplesse et d'invention. Photographie assez soignée. Interprétation compassée.
Le roman d'Émile Zola, riche en descriptions luxuriantes, reposait sur des oppositions simplistes que Georges Franju a encore accentuées au point de ne faire des personnages que des caricatures sans âme. Le style même de la mise en scène manque de cette souplesse et de cette invention dont faisait preuve jusqu'ici le cinéaste. Si bien que son film apparaît comme une oeuvre démodée et désuète en dépit de certains efforts pour la rendre contemporaine. Les images sont souvent belles mais l'interprétation est compassée.
Texte : Robert-Claude Bérubé