Can. 1970. Drame psychologique de Denis Héroux avec Louise Marleau, Jacques Riberolles, Charlotte Boisjoli. Les difficultés conjugales d'un ancien prêtre qui a épousé une ex-religieuse. Sujet grave abordé de façon superficielle. Psychologie simpliste. Recherche d'effets-choc. Réalisation assez soignée. Interprétation monocorde.
Les difficultés conjugales d'un ancien prêtre qui a épousé une ex-religieuse. Sujet grave abordé de façon superficielle. Psychologie simpliste. Recherche d'effets-choc. Réalisation assez soignée. Interprétation monocorde.
Après le succès commercial de VALÉRIE et de L'INITIATION, Denis Héroux aborde maintenant un sujet plus grave, celui de la crise de vocation que traversent actuellement un certain nombre de prêtres et de religieuses. Il le fait cependant avec un simplisme navrant tant dans la mise en place de la situation que dans son développement et sa conclusion. Les personnages ont des réactions qui relèvent plus de l'arbitraire d'un scénariste à la recherche d'effets-choc que d'une psychologie vraisemblable. La photographie est assez soignée, mais l'ensemble manque de style et l'interprétation est plutôt monocorde.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Louise Tassé - La Patrie
On ne peut pas s'empêcher de faire une comparaison entre ce film de Héroux et le dernier film de Paul Amond THE ACT OF THE HEART. Le réalisme qui faisait la qualité de ce dernier est absent dans L'AMOUR HUMAIN.
Clyde Gilmour - Toronto Star
THE AWAKENING finally offers a singularly abrupt and unconvincing happy ending. Director Heroux's style is corny to the last, including a lyrically misty nude love scene photographed from the inside of a glowing fireplace.
Martin Malina - The Montreal Star
As in his previous films, Héroux pays careful attention to what are known in the trade as "production values". The film's color camerawork is polished; (...) R. Fournier has supplied an efficient script; and the director has coaxed professional performances from most members of his cast.
Jean-Pierre Tadros - Le Devoir
À la naïveté des répliques, il faut ajouter ce symbolisme naïf qui vient encombrer le film, et que le découpage ne fait qu'aggraver. Je n'en veux pour preuve que cette dernière scène qui voit le jeune couple découvrir cet amour humain qu'un sentiment de culpabilité les empêchait d'atteindre.
Carol Faucher - Québec Presse
L'AMOUR HUMAIN a été fait à partir d'un scénario bien pauvre, construit un peu comme un film policier. C'est-à-dire que seule l'intrigue permet au film d'avancer (...). Au niveau formel, [le film] est aussi simpliste que l'était VALÉRIE (...). L'AMOUR HUMAIN reste un film commercial sans plus.