Le feuilleton sentimental longtemps populaire en Italie est maintenant traité à la sauce érotique. On retrouve dans le film tous les lieux communs de ce genre d'histoires déroulés dans les décors et la tradition de la "dolce vita". Mais rien de sincère ne se manifeste ici et si la réalisation est assez habile, elle n'en demeure pas moins fort artificielle. Il est regrettable que la chanteuse Anna Moffo, pour devenir vedette de cinéma, ait sacrifié à l'exhibitionisme. L'opéra est-il en si mauvaise pass ?
Texte : Robert-Claude Bérubé