Un bidonville japonais abrite plusieurs déshérités de la vie. Mélange impressionnant de réalisme et de poésie. Observation attentive des moeurs. Interprétation fort appropriée.
C'est là le premier film réalisé en couleur par le réputé cinéaste japonais Akira Kurosawa. Dans des décors stylisés, il y étudie avec un mélange de réalisme et de poésie un ensemble de personnages déchus. La vision plutôt amère qui en ressort est tempérée par la chaude humanité du traitement et la délicatesse de maints détails. Le rythme lent s'accorde à l'observation attentive des moeurs et permet l'assimilation des destins entrecroisés. L'interprétation est parfaitement appropriée au climat général.
Texte : Robert-Claude Bérubé