Le film commence sur un ton de satire grotesque dépeçant allègrement les traditions de la vie de province puis se poursuit en farce gaillarde où la subtilité est loin d'être la qualité dominante. L'ensemble est enlevé prestement grâce à l'habileté d'un réalisateur au métier assuré qui laisse percer des dents cruelles sous des rires apparemment goguenards. Même les fautes de goût semblent parties prenantes d'un style où domine la dérision. Tognazzi joue avec saveur face à des partenaires qui ont consenti à s'enlaidir pour être drôles.
Texte : Robert-Claude Bérubé