Jouant sur deux plans, celui de l'érotisme commercial et celui de la discussion sur l'art, cette production est continuellement en porte-à-faux. Mattsson semble avoir voulu régler là une querelle personnelle avec la critique tout en cédant à l'attrait de la sexploitation. Si bien que son film n'a finalement pas de consistance et mêle des scènes d'une sensualité toute gratuite à des discussions sans intérêt sur l'interprétation des films. Les interprètes ne peuvent donner beaucoup de vie à des personnages par trop schématiques maniés comme des marionnettes.
Texte : Robert-Claude Bérubé