Un peintre bohême s'intéresse à une infirme qu'il entraîne dans une affaire criminelle. Ton d'intimisme poétique. Mise en images très soignée. Décors judicieusement choisis. Jeu sensible de S. Eggar.
Le réalisateur a su conférer à ce drame un ton d'intimisme poétique qui ne se dément pas même lorsque des variations policières font irruption dans l'histoire. Le récit est mené avec une lenteur appropriée aux hésitations de l'héroïne dans une mise en images très soignée et très appropriée. Les couleurs ont un ton retenu et les décors tant extérieurs qu'intérieurs sont judicieusement choisis. Samantha Eggar montre une sensibilité exceptionnelle dans le rôle principal.
Texte : Robert-Claude Bérubé