É.-U. 1969. Western de Sam Peckinpah avec William Holden, Ernest Borgnine, Robert Ryan. En 1913, des hors-la-loi américains s'entendent avec un général mexicain pour lui vendre des armes volées. Classique du genre. Tableau sauvage et réaliste de l'époque. Réalisation vigoureuse et inventive. Violence illustrée de façon percutante. Interprétation robuste.
En 1913, des hors-la-loi américains s'entendent avec un général mexicain pour lui vendre des armes volées. Classique du genre. Tableau sauvage et réaliste de l'époque. Réalisation vigoureuse et inventive. Violence illustrée de façon percutante. Interprétation robuste.
Sam Peckinpah (MAJOR DUNDEE) a brodé une histoire fictive sur les exploits de la dernière bande de hors-la-loi de l'histoire du vieil Ouest américain. Les scènes de violence y sont nombreuses et se présentent avec un fini artistique où l'usage du ralenti prend un impact particulier. Les personnages de bandits sont décrits sans romantisme indu et l'ensemble a l'aspect d'un tableau sauvage et réaliste de l'époque. L'interprétation est de premier ordre.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Auteur inconnu - Variety
Peckinpah's forceful direction is a definite asset (...). There are numerous touches which add to overall realism, some of the killing done in slow-motion to give added emphasis to these scenes (...). Holden goes into character for his role and handles assignment expertly. (...) Ryan is dramatically efficient as Holden's hunter. (Texte paru en 1969)
Claude Veillot - L'Express
Cette horde d'anarchistes tragiques, (...) Sam Peckinpah décrit son épopée suicidaire avec une tension brutale, mais sans jamais en tirer d'effets sadiques. La maîtrise de son art est totale, et c'est la beauté, finalement, qui surgit de cette interprétation sublimée de l'horreur. Ce film a visiblement été fait dans un climat passionnel. (Texte paru en 1969)
Michel Mardore - Le Nouvel Observateur
Peckinpah doit être atteint de folie furieuse. Une folie inspirée. Il a (...) l'occasion de filmer au ralenti des massacres où la chair n'en finit plus d'éclabousser la caméra. Cela ne s'était jamais vu. Dément, grandiose, inoubliable. (Texte parue en 1969)
André Leroux - Sept-Jours
(...) Peckinpah nous présente un Ouest usé et en proie aux changements incessants. Le film est une admirable méditation sur la vieillesse, sur les notions du bien et du mal (...) et sur la violence. (...) Chaque image est une trouvaille, une perpétuelle invention qui n'en finit jamais de nous étonner et de nous fasciner. (Texte paru en 1969)
Paul Roux - Le Soleil
Tournant le dos à un conformisme où risquait de s'enliser le western, Peckinpah s'est attaché à ré-animer les éléments traditionnels du genre: fusillades, attaques de banques ou de trains, poursuites, etc. Il y est tout à fait parvenu. Même les plus blasés subissent un choc. (Texte paru en 1971)