Katzelmacher

All. 1969. Comédie de moeurs de Rainer Werner Fassbinder avec Hanna Schygulla, Rudolf Waldemar Brem, Lilith Ungerer. Un immigré vivant chez une veuve est victime de la mesquinerie des voisins de cette dernière. Dénonciation tranchante de l'intolérance et du racisme. Expérience exigeante d'anti-théâtre transposé au cinéma. Style dépouillé. Jeu volontairement détaché des interprètes.

Katzelmacher (Katzelmacher)

Général

All. 1969. Comédie de moeurs de Rainer Werner Fassbinder avec Hanna Schygulla, Rudolf Waldemar Brem, Lilith Ungerer.

Un immigré vivant chez une veuve est victime de la mesquinerie des voisins de cette dernière. Dénonciation tranchante de l'intolérance et du racisme. Expérience exigeante d'anti-théâtre transposé au cinéma. Style dépouillé. Jeu volontairement détaché des interprètes.

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Genre :

Comédie de moeurs

Année :

1969

Durée :

89 min.

Réalisation :

Rainer Werner Fassbinder

Pays :

Allemagne

Distributeur :

n/d

Interprètes :

Hanna Schygulla
Rudolf Waldemar Brem
Lilith Ungerer

Quelques couples qui vivent dans une maison de rapport se réunissent à l'occasion pour échanger des propos acerbes sur autrui. Survient un travailleur immigré qui prend pension chez une veuve, Elizabeth, vivant en retrait avec un certain Peter. Aussitôt les autres se mettent à faire circuler des rumeurs malveillantes sur l'étranger et en viennent à le rosser. Celui-ci n'en fait pas moins la conquête d'une femme du groupe.

L’AVIS DE MEDIAFILM

C'est là l'un des premiers films réalisés par le prolifique Fassbinder, alors que, praticien sur scène d'une forme d'anti-théâtre, il tentait d'appliquer des principes semblables de distanciation au cinéma. Le dépouillement du style fait appel à des procédés un peu trop évidents, mais la recherche d'expression manifestée par là apparaît fort intéressante. C'est du cinéma d'essai propre à accrocher l'attention des cinéphiles amateurs d'expériences nouvelles. Le jeu volontairement détaché des interprètes n'en laisse pas moins transparaître les passions des personnages.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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